Partis de Cairns à 10h00 sur un catamaran, nous sommes arrivés à une plate-forme marine (ponton)41 km plus loin; à laquelle le navire s'est ancré. De cet endroit, nous avons observé les coraux et les poissons sur un bateau submersible. Les pluies abondantes des derniers jours ont fait en sorte que l'observation dans ce speudo sous-marin n'était pas fameuse. Nous avons mieux observé les coraux et les poissons avec le bateau à fond de verre. Yves a fait du "snorkling" pendant 2 1/2 heures, avec un biologiste marin et 1h30 en solo. Il frôlait les coraux, lui permettant de voir que ces derniers étaient bien vivants et d'apprécier leurs formes et couleurs. Les poissons étaient tout aussi colorés, de grandeurs différentes et très curieux à la vue de cette grosse bébite bleu qu'était Yves (dans sa combinaison de plongée). À cause de la présence de nombreux "jellyfish" très dangereux, Yves a revêtu une combinaison en lycra pour se protéger. Les tortues de mer étaient présentes et il est toujours agréable de constater leur agilité dans l'eau. Le repas servi à bord du bateau était excellent et a rassasié les touristes dont la grande partie était japonaise et chinoise. Les annonces à bord du bateau étaient dans les trois langues. À 16h00, nous avons rebroussé chemin et à 17h30 nous sommes revenus a Cairns très satisfaits de notre journée. Malheureusement, nous n'avions pas acheté de caméra marine.
mardi 26 février 2008
EXCURSION CAP TRIBULATION
Nous avons fait une excursion de deux jours dans la partie tropicale; à Cap Tribulation. En 1770, le Capitaine James Cook, chargé de cartographier les côtes nord-est de l'Australie, fit naufrage, ce qui l'obligea à y rester plus longtemps que prévu, pendant la réparation du navire. Il appela l'endroit Cap Tribulation, qui veut dire trouble en anglais, ce qui traduisait bien son état d'esprit. Cet endroit très sauvage aujourd'hui, offre à ses visiteurs des plages sabloneuses à perte de vue, bordées de palmiers et arbres tropicaux, des rivières qui s'allongent sur plus de 100km et la fameuse Fôret de Pluie (Humide) offrant une variété d'espèces végétales dont certaines ne se retrouvent qu'ici. Toute cette beauté naturelle n'est pas facilement accessible. A Cap Tribulation, il n'y a pas de téléphone, d'électricité et aucun service publique (aqueduc-égout). Les commercants et le parc national doivent produire eux-mêmes ces services et tout doit être importé. La mer est très dangereuse, puisque durant la saison des pluies (novembre à avril), il y a de nombreux "jellyfish" capables de tuer les plus hardis qui s'aventurent dans ces eaux. Les rivières sont aussi infestées de crocodiles, requins et serpents qui fait qu'il est impossible de s'y baigner. Au cours de notre excursion, nous avons pu observer des crocodiles sur la rivière Daintree. La Fôret de Pluie (humide) recèle aussi de ces prédateurs qu'il faut mieux ne pas rencontrer. Notre nuit dans cette jungle tropicale restera gravée dans nos mémoires. Au Coconut Beach Resort Hotel, nous avons dormi dans un grand pavillon, ouvert de partout, mais équipé de moustiquaires nous protégeant des moustiques, araignées et serpents. Le concert nocturne des résidents de cette fôret nous enchanta.
CAIRNS
Cette ville très touristique de près de 100,000 habitants, du nord du Queensland, est l' hôte de deux attractions reconnues par les Nations-Unis comme héritage mondial.
Il s'agit de la Grande Barrière de Corail et et de la Forêt de Pluie (Humide).
Cette ville est très bien organisée au niveau hôtelier, de la restauration et de ses opérateurs d'excursions. Vous en avez pour tous les goûts et les bourses. Une chose est certaine, vous trouverez ce que vous recherchez dans cette ville très chaude et très humide. La température oscille aux environs 34 degré C. avec un taux
d'humidité élevé, ce qui rend très agréable l'air climatisé. Puisque les eaux de la Mer de Corail sont très dangereuses (jelleyfish), la ville a construit une immense piscine, avec plage de sable et parc public, en bordure de mer, ce qui nous donne
l'impression de se baigner dans l'océan.
C'est dans cette ville que nous avons goûté à la gastronomie locale. Nous avons mangé du kangourou, du crocodile, du dromadaire, l' émeu et des fruits de mer en quantité. Tous ces mets sont succulents, mais nous avons surtout apprécié le kangourou et l' émeu. Le dromadaire était un peu trop coriace.
GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL:
Elle s'étend près des côtes sur 1500 km de long et comprend une très grande variété d'espèces de la flore et de la faune. Cette barrière comprend 21,900 "Reefs" individuels et des centaines d'îles de corail et des "cays" qui couvrent 348,000 km carrés. C'est le paradis des plongeurs, "snorkleurs" et observateurs de la vie marine.
FORÊT DE PLUIE (HUMIDE):
Cette forêt primitive remonte à 120 millions d'années et est demeurée inchangée.
Elle est considérée comme un musée de la flore et de la faune et couvre 900 hectares qui s'étendent sur 400 km au nord de Townsville jusqu'au sud de Yorktown.
Les biologistes y découvrent régulièrement des espèces nouvelles et doivent se faire aider d'archéologues, car ils croyaient que certaines espèces découvertes étaient disparues depuis des millions d'années.
Dans cette forêt, on y retrouve des espèces qui existaient uniquement soit en Afrique, en Amérique du Sud, où aux Indes. Cela s'explique par le fait qu'il y a 300 à 400 millions d'années un super continent,le Gondwana, regroupait tous ces continents actuels en plus de l'Antarctique qui s'est séparé après des
boulversements géologiques majeurs.
Par la suite, la dérive des continents, configura ces derniers tels que nous les connaissons aujourd'hui.
jeudi 21 février 2008
ROYAL FLYING DOCTOR
En 1928, le révérend John Flynn, à force de courage, a mis sur pied cette organisation médicale, sans but lucratif, qui avait pour but de permettre aux populations éloignées des grands centres, d'avoir accès à un service médical de qualité.
À cause de la grande surperficie de l'Australie, ces équipes médicales apportent principalement aux aborigènes(90%), les soins que ces populations n'aurraient pas autrement.
L'équipe comprend des avions pour se rendre rapidement aux endroits isolés, des systèmes de communications capables de communiquer, des cliniques régionales pouvant traiter des cas moins graves, des médecins, des infirmières et des pilotes.
Cette organisation, a aujourd'hui 26 bases qui couvrent les 2/3 du continent australien avec 50 avions en état de vol. Chaque nouvel avion comme la PC 12, coûte plus de six millions de dollars. Cela comprend l'équipement de vol, de radio et médical.
mercredi 20 février 2008
OUTBACK ALICE SPRING
À cause d'une erreur dans la réservation des billets d'avion vers Cairns sur internet, nous avons dû passer une journée additionnelle dans ces profonds déserts du centre de ce continent. Comme notre hôtel, l'Alice Spring Resort Hôtel n'avait plus de disponibilité, nous avons dû prendre la seule place disponible, soit l'Heavitree Gap Outback Lodge situé à l'extérieur d'Alice Spring. Toute une surprise. Ce lodge entouré de montagnes désertiques se trouve dans une sorte de cuvette et accueille des touristes, des travailleurs des régions éloignées et est le point d'observation des Wallabies présents dans les montagnes environnantes. Pas besoin de vous dire, qu'à l'heure du souper, de nombreux autobus de touristes viennent les nourrir et faire l'observation de ces marsupiaux. En soirée, nous avons dîné à la seule taverne du coin où nous avons assisté à un spectacle de serpents et à un karaoké présenté par un chanteur western qui animait la soirée. Déjà à 9h00, on commençait à ramasser les chaises et à 10h00 tout était terminé. La zone commerciale était très limitée, puisque tous les commerces se trouvaient au même endroit: l'épicerie, la taverne le restaurant, la distributrice ATM, le casino et la station service. Nous en faisons le tour en se retournant sur place. Ce fût quand même très agréable et surtout très dépaysant. Dans ce coin perdu où nous avons rencontré 4 jeunes québécois de la région montréalaise qui venait faire de la plongée à la grande barrière de corail.
RECONNAISSANCE ET EXCUSES PUBLIQUES
En 1985, le gouvernement australien a posé un geste de reconnaissance face aux indigènes de la région du Parc National ULURU et KATA TJUTA en leur rétrocédant leur terre ancestrale. En retour, la nation ANANGU a loué au gouvernement les terres pour une période de 99 ans et une administration conjointe administre le parc national. Reconnu par les Nations Unis comme étant un héritage mondial. C'est à cet endroit que les millions de touristes viennent photographier, observer et grimper ces rochers,représentant une activité touristique très intense apportant ainsi des revenus aux aborigènes.
Il y a quelques semaines, le nouveau premier ministre australien a offert ses excuses publiques aux indigènes, pour les mauvais traitements qu'ils ont subis depuis le début de la colonisation, ce qui aidera à favoriser la réconciliation des peuples fondateurs de cette société australienne.
Il y a quelques semaines, le nouveau premier ministre australien a offert ses excuses publiques aux indigènes, pour les mauvais traitements qu'ils ont subis depuis le début de la colonisation, ce qui aidera à favoriser la réconciliation des peuples fondateurs de cette société australienne.
mardi 19 février 2008
ULURU LE SACRÉ
C'était la raison première de notre voyage, dans cet OUTBACK au milieu de nulle part. Nous avions pensé dans un premier temps visiter la région par nous-même en louant un véhicule. On nous déconseilla fortement une telle aventure, précisant que les distances à parcourir étaient très grandes dans ces déserts imprévisibles tant par la haute température, les pluies torrentielles soudaines qui bloquent les routes. De plus, les coûts de location automobile sont exorbitants et les locateurs allouent seulement 100km par jour, alors que les lieux à visiter se trouvent à plusieurs centaines de kilomètres de distance. Qui plus est, l'assurance est très coûteuse, les franchises très élevées et les exclusions très nombreuses. Devant ces faits, nous avons opté de rayonner à partir d'Alice Spring et d'utiliser des opérateurs de tours. Notre choix s'est fixé sur Emu Run Tour, qui nous a offert un voyage exceptionnel. Pris en charge à 6h00 AM et de retour à 1h45 AM le lendemain, les deux chauffeurs-guides, de cet autobus adapté aux conditions désertiques, nous ont fait visiter les déserts environnants, les monts KATA TJUTA ( Monts Olgas) et le tant attendu l'Uluru. Au cours des 500km séparant Alice Spring d'Ayers Rock, où se trouve l'ULURU, nos deux guides, Tom et Peter ont été très généreux de leurs explications sur l'histoire, la faune et la flore de la région. Une grande partie des articles de notre blog s'inspirent de leurs commentaires. Petit fait cocasse, nos guides nous apprennent en passant devant des bâtiments situés en bordure de la ville que c'est une base américaine où 3000 américains y travaillent. Lorsque les australiens leur demandent ce qu'ils font sur la base, la même réponse est donnée, concierge ou teneur de livre. En fait, selon eux, c'est une base de la CIA et la vrai fonction de ces derniers est espion. Autre surprise, tout au long de notre trajet, nous avons constaté la présence de clôtures. On croyait que c'était les éleveurs qui les avaient érigées pour retenir les bovins. Mais non, c'est le gouvernement, qui confronté aux nombreux accidents routiers provoqués par le bétail sur cette route touristique très fréquentée, a décidé d'ériger ces dernières. Au cours de la journée, en plus du voyage nous avons fait 2 petits trekking accompagné de nos guides. Un premier de 45 minutes dans la gorge du KATA TJUTA (Monts Olgas) où les aborigènes célèbrent pour les garçons, le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Par la suite accompagnés de nos guides, nous avons fait un trekking de 1h30 minutes du pourtour du mont ULURU. Nous avons appris que certains de ces indigènes ont vu l'homme blanc seulement depuis 50 ans et d'autres 20 ans. Ces peuples sont très attachés à leur culture , à leur histoire et leurs légendes racontent la création des lieux, leurs origines et les combats livrés tout au long de leur existence. Tout comme les nombreuses légendes, il y a la confrontation du bien et du mal et ces forces apparaissent souvent sous une forme animale, tel le serpent, le dingo, l'emeu et autres et l'on retrouve une trace de leur passage sur la morphologie des monts sacrés. Pas besoin de vous dire, que leurs explications, dénotent une imagination très fertile. À 18h00, nos guides nous ont preparé au pied du MONT ULURU un succulent BBQ le tout arrosé abondamment de champagne australien, vin et boisson à volonté. À 19h20, c'était la séance de photo d'ULURU au coucher du soleil. À cause de la présence de nuages cette journée là, nous n'avons pas eu droit à une photo rouge du mont. Toutefois, nous ramenons avec nous de très bons souvenirs de notre passage.
ALICE SPRING PRISE 2
La mer intérieure tant recherchée par les découvreurs Mac Donald et Stuart existe belle et bien, sauf qu'elle est souterraine. Il y a des centaines de millions
d'années cette mer s'est effondrée suite à de grands bouleversements sismiques. Aujourd'hui, les rivières sont à secs et servent surtout à canaliser les eaux lors des très fortes,violentes et très rares précipitations.
Les nappes d'eau souterraine,à fleur de sol, sont utilisées autant par les hommes, les animaux et les végétaux.
Les hommes pompent l'eau pour leurs besoins et pour le bétail, certains animaux creusent le sol pour s'abreuver et la végétation y plante ses racines pour croître et produire une abondante végétation adaptée à ces conditions désertiques.
Les principales activités de la région qui regroupe 190,000 habitants dont 25,000 à Alice Spring sont l'élevage, l'industrie minière et le tourisme. On comprend mieux
l'industrie minière et le tourisme, mais on a été surpris par l'élevage de bétail. Pourquoi des boeufs et non des moutons? La raison est que les bovins sont capable de se défendre du plus terrible prédateur de ces déserts qui est le dingo.
Ce sont des chiens arrivés il y a 4,000 ans avec les pêcheurs de l'Asie du Sud-Est qui fréquentaient les côtes australiennes en quête de poissons et crustacés. Ces pêcheurs amenaient avec eux des chiens comme nourriture qui étaient pour eux un met de choix. Certains s'échappèrent, se reproduirent et devinrent sauvages et très agressifs envers les humains et les animaux.
Pour contrôler l'appétit des dingos, dans les années 1950 on érigea, dans les Territoires du Nord, d'immenses clôtures sur 600km de long pour stopper le plus possible, ces chiens féroces protégeant ainsi les élevages de moutons dans les autres régions de l'Australie.
Dans ce désert, les bovins sont à l'abri de toute maladie, puisqu'ils se nourrissent uniquement de la végétation du désert. Comme il fait très chaud l'été (40 degré C), ils doivent boire jusqu'à 70 litres d'eau par jour. Heureusement l' eau en abondance dans le sous-sol est pompé et étanche la soif de ces boeufs.
A trois ans, ils sont transportés à Darwin plus au nord et exportés en Indonésie pour être débités et par la suite atterrir dans les assiettes nipponnes de Tokyo.
Pourquoi l'Indonésie et non l'Australie? La main d'oeuvre coûte moins chère laissant ainsi plus de profits aux grands éleveurs. ( money talks)
Autre surprise, c'est d'apercevoir d'immenses troupeaux de dromadaires sauvages qui eux aussi peuvent se protéger des dingos. Désert pour désert, même si ce n'est pas ceux de l'Arabie, ils sont dans leur élément.
La force de la nature fait en sorte que la végétation mute vers des espèces adaptées aux conditions climatiques extrêmes. Le gum tree sorte d'eucalyptus plante ses racines dans les nappes fréatiques pour grandir et offrir à ces régions des zones
d'ombre rafraîchissantes pour tous les êtres vivants.
Un autre exemple d'adaptation, c'est le chêne. Dans les premières années de sa vie, il ressemble par sa forme à un arbre de Noël. Ses racines prennent de 25 à 30 ans pour atteindre la nappe d'eau. À partir de ce moment, il croît rapidement et devient un très grand arbre de style parapluie. Contrairement à nos chênes, ce ne sont pas des feuilles mais des aiguilles. On peut facilement le confondre avec un conifère. Tout au long de sa croissance, il accumule du sable dans son tronc, ce qui le rend très résistant aux nombreux feux de brousse dans les déserts australiens. On ne voudrait pas passer sous silence la vie animale qui se déroule dans ce désert qui va du kangourou, de l'émeu, des serpents, des aigles, des scorpions et plusieurs autres espèces qu'il serait trop long d'énumérer; sauf de dire que la survie de ces derniers n'est pas facile; mais qu'ils y réussissent et que leur présence est nécessaire aux échos systèmes de ces régions.
ALICE SPRING PRISE 1
Ville de 25,000 habitants en plein centre du continent australien. Au départ on se demandait ce que nous venions y faire et surtout ce qu'on allait découvrir de nouveau?
Bien sûr l'Uluru, ce fameux mont sacré pour les indigènes Anangu, était au centre de notre intérêt. On se disait que nous avions vu suffisamment de rochers, de montagnes et de canyons au cours de nos précédents voyages et nous nous demandions ce que
l'Uluru allait nous apporter de nouveau.
Parti de Melbourne le matin, nous sommes arrivés en avant-midi après 2h20 de vol et quelques 2,240 km plus loin; tout ceci grâce à un décalage horaire favorable d'une heure 30 minutes.
Notre premier contact avec cet endroit des Territoires du Nord, que les australiens appellent "Outback" a été de s'acclimater à une température de 39 degrés celcius.
Comme nous sommes dans un oasis, l'eau et la climatisation nous aident à nous adapter à ces températures torrides. À l'abri du soleil il y a un différentiel de 15degrés ce qui est très bien pour nos vieux os nordiques. D'ailleurs, nous apercevons souvent de nombreux indigènes de la ville se reposant dans les parcs à l'ombre des arbres.
Sur le plan historique, on y apprend que les indigènes y habitent depuis des milliers d'années et que les premiers européens y arrivèrent dans les années 1800 a la recherche d'une mer intérieure qu'ils étaient convaincus de trouver au centre de ce continent. Plus tard, la rué vers l'or et pierres précieuses attira son lot
d'aventuriers, à la recherche de fortune, qui sans scrupule abusa des populations indigènes qui s'y trouvaient.
vendredi 15 février 2008
GRAMPIANS NATIONAL PARK
À Halls Gaps se trouve le Grampian's Nantional Park aux pieds des montagnes, ce qui est rare en Australie. Cet endroit, nous offre un site naturel des plus diversifié. Le centre aborigène de Brambuk, regroupant 5 communautés Koori, nous présente les légendes de la création des lieux et nous fait connaître leur histoire. Après s'être installé, qu'elle ne fût pas notre surprise de se voir entourer par une horde de kangourous, de perroquets qui déambulaient nonchalamment dans le parc en toute liberté. On se sentait un peu ridicule d'avoir payé, 20.$ à Warrnambool pour voir ces spécimens, alors qu'ici ils vivaient en toute liberté à nos portes Le lendemain nous avons fait de petits trekkings intégrés dans un circuit automobile qui nous a fait découvrir ce parc ainsi que les beautés naturelles tant animale que végétale.
WARRNAMBOOL
À la fin de la Great Ocean Road, il y a une petite ville, qui pour tirer profit des nombreux touristes passant dans la région, a reconstitué un village maritime des années 1800.
Sur la Flagstaff Hill, en plus du village d'antan, on y a fait revivre une forteresse anglaise qui avait été érigée pour se prévenir d'une attaque russe durant la guerre de Crimée.
Un très bon spectacle de son et lumière relate l'histoire du naufrage du bateau Lock Ard Peacock. Les deux seuls survivants, Eva Carmichael et Tomy Pearce, nous font revivre cet épopée hors du commun, par la magie de la technologie.
Un musée maritime nous expose de nombreux trésors repris à l'océan et l'histoire de la navigation pas toujours facile(grand nombre de naufrages) sur ce littoral parsemé de récifs.
Sur la Flagstaff Hill, en plus du village d'antan, on y a fait revivre une forteresse anglaise qui avait été érigée pour se prévenir d'une attaque russe durant la guerre de Crimée.
Un très bon spectacle de son et lumière relate l'histoire du naufrage du bateau Lock Ard Peacock. Les deux seuls survivants, Eva Carmichael et Tomy Pearce, nous font revivre cet épopée hors du commun, par la magie de la technologie.
Un musée maritime nous expose de nombreux trésors repris à l'océan et l'histoire de la navigation pas toujours facile(grand nombre de naufrages) sur ce littoral parsemé de récifs.
GREAT OCEAN ROAD
Après 5 jours de sédentarité à Melbourne, la great océan road nous a offert 350km de paysages côtiers formidables. Chacun de ses nombreux virages sont bordés de profonds précipices d'Anglesea à Warrnambool. Annuellement, 7 millions de touristes viennent les admirer. Ce qui fait sa beauté, c'est que ces côtes sont violemment frappées par un océan en furie qui façonne les falaises de ce coin d'Australie. Nous traversons de nombreux petites agglomérations qui ont aménagé des postes d'observation, d'où nous voyons l'oeuvre de ce grand sculpteur; qu'est l'océan. Tout au long du parcours, plusieurs municipalités y ont installé des aires de pique-nique dotées de BBQ d'où nous pouvons admirer ces paysages et les surfeurs tentant de dompter les violentes vagues. Le clou de ce voyage est sans contredit, à Port Campbell National Park, d'où l'on aperçoit les douze apôtres. Aujourd'hui, seulement six de ces vertigineuses falaises de calcaire de 70 mètres de haut sont visibles à partir des points d'observation terrestre. Les autres s'étant effondrées sous l'effet de l'érosion. Un peu plus à l'ouest, on aperçoit l'arche, surnommée ainsi à cause de sa forme, le London Bridge dont une arche s'est effondrée en 1990 coupant cette masse calcaire du continent. Sur cette côte connue sous le nom de "Shipwrek Coast" ( Cote des Naufrages) on souligne fréquemment les naufrages survenus au cours de l'histoire
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