Comment décrire cette très belle ville fière et compétitive surtout lorsqu'elle se compare à Melbourne sa rivale. Pour un touriste, cette dernière doit être découverte à pied. Des transports en commun, aussi bien terrestres (train, autobus) que fluviaux (ferry, bateaux-taxi et autres) sont disponibles pour permettre aux visiteurs de se rendre aux différents centres d'intérêts. Ses baies, ses ports, ses plages, ses parcs, son Jardin Botanique, son Opéra, ses musées, son architecture ancienne et moderne, ainsi que son centre-ville, offrent aux touristes les plus exigents, un séjour mémorable. En plus, une grande partie de ses musées,jardins et parcs sont gratuits. Malgré un système hôtelier très développé, il a été très difficile pour nous de se trouver, à la dernière minute, des chambres à un prix raisonnable. Pour notre part nous avons dû payer la totale et nous avons logé dans deux endroits différents pour les derniers 7 jours de notre voyage. Ce que nous ne savions pas, c'est que Sydney est l'hôte d'un des plus grand Mardi Gras de la planète. Cette activité attire chaque année, durant cette période, près de 500,000 gays et lesbiennes. Comme la demande est plus forte que l'offre, les prix augmentent. Si vous prévoyez vous rendre à Sydney en début du Carême, réservez très tôt pour ne pas avoir de désagrément. Son système routier,( selon les dires d'une sydnéenne recontrée), s'est considérablement amélioré depuis les jeux olympiques de 2000. Mais la croissance rapide de cette ville à fait en sorte qu'on a surtout réagit, plutôt que de planifier avec des conséquences pas toujours optimales. Au cours de notre séjour, Yves a conduit 2 jours sur ces labyrintes routiers. Il y a plusieurs autoroutes conventionnelles et urbaines qui s'entrecroisent les unes les autres, ce qui rend le conducteur non expérimenté très nerveux et le GPS très incohérent. Nous devons avouer, que si nous n'avions pas eu de GPS, nous serions encore à tourner en rond sur les voies publiques. Par contre, la circulation est fluide sans trop de bouchon. Pour une personne habituée qui sait où elle va, il n'y a pas de problème. Cependant pour le touriste qui hésite sur ces voies routières, cela fait ressortir l'impatience des australiens au volant. Il n'y a pas qu'à Sydney où l'on observe ce phénomène, c'est généralisé partout en Australie, en Nouvelle-Zélande et chez-nous. Nous ne savions pas si nous devions nous rendre à la Sydney Tower, qui du haut de ses 260 mètres d'altitude, offre une vue imprenable sur cette ville et ses baies qui la bordent. Nous avons grandement apprécié cet endroit puisque qu'avec les frais d'admission de la tour, nous avons eu droit à une présentation d'Oztrek, qui grâce à la technologie moderne, nous présente dans un cinéma 360 degrés les différentes régions d'Australie pour ensuite nous offrir un voyage dans le temps et des différents échos systèmes du pays. Ces représentations ressemblent étrangement à celle que nous avons assisté à l'Universel Studio d'Hollywood (Back to the future) il y a quelques années. Rivés à nos sièges et avec des effets sonores et télévisuels, nous donnait l'impression d'y être. Tout comme Brisbane, nous avons pris un billet de transport public "Day tripper" a bord des ferrys, trains et autobus. Le bateau nous a permis de trouver cette ville encore plus belle à partir de ses baies et de sa rivière. Ce qui nous a surpris et impressionné , c'est de constater que son centre-ville est habité et que de nombreux gratte-ciel sont en fait des unités résidentielles parmi les autres édifices du monde de la finance et commercial. C'est pour cela que peu importe l'heure de la journée, il y a une activité intense. Pour nourrir et combler les besoins de cette population, les étages des sous-sol et les premiers étages des tours sont dédiés aux boutiques de tout genre, aux épiceries, généralement très grandes, et aux casse-croûte de tout acabit. Je croyais que Montréal était la ville la plus sous-terraine au monde, avec ce que j'ai vu à Sydney, je me demande si cette affirmation est correct? Parmi les nombreux centres d'achat visités, un a retenu notre attention. Il s'agit de la Queen's Victoria Building. Cet édifice date des années 1870 et a été construit dans le style architectural roman, durant le règne de cette grande reine. Conservé dans son état original, les boutiques de classes offrent aujourd'hui les beautés d'hier. Pour notre dernière journée , nous avons assisté à l'opéra, à un concert de l'Orchestre Symphonique de Sydney sous la direction de Wayne Marshall, qui nous présenta en première partie la ¨Rustic Wedding Symphony¨ op. 26 de Karl Goldmark et en deuxième partie les airs de West Side Story de Leonard Bernstein.
samedi 8 mars 2008
vendredi 7 mars 2008
LES MONTAGNES BLEU
À 109 km de Sydney se trouve le Parc National des "Blue Mountains". Cet immense parc s'étend sur plusieurs hectares, mais les visites touristiques se concentrent principalement dans les petites villes de Katoomba, Leura etc. A Katoomba, on y a organisé des circuits scéniques où l'on peut admirer ce Canyon, ses vallées qu'on retrouve dans les bas fonds de cet immense fossé, les cascades et chutes qui s'y trouvent et la végétation, principalement composée d'eucalyptus. D'ailleurs, la région doit son nom à la vapeur huileuse que dégage ces arbres qui vu de loin donne au massif et à sa vallée un voile bleuté. Ici on reprend le même aménagement que nous avons vu dans le Parc National Grampian . On y a tracé un circuit automobile, qui permet aux personnes moins en forme d'observer ces phénomènes naturels à partir de "look out" situés, le plus souvent, près de la route. Pour les plus en forme, des sentiers pédestres relient les différents endroits. Il y en a des faciles, des modérés et de très difficiles. Un escalier de 1,000 marches permet d accéder au rocher le "Tree Sisters". Pour du cardio et résistance physique, qui dit mieux. Pas besoin de vous dire que plusieurs opérateurs offrent de faire visiter ces lieux en téléphérique, en petit train, hélicoptère, avion, autobus et compagnie. De nombreux commerces s'affichent sous le nom de "Tree Sister". Nous avons vu un restaurant chinois, un motel et plusieurs autres qu'ils seraient trop long d'énumérer. Nous avons passé une belle journée devant ce phénomène naturel avant de revenir à Sydney, dernière étape de nos vacances.
mercredi 5 mars 2008
DE BRISBANE A SYDNEY
Environ 1,000 km séparent ces deux villes de la côte est du Pacifique. Ce qui est intéressant de constater, c'est de voir comment les lieux évoluent en fonction de leur proximité avec les grands centres urbains. Près de Brisbane, c'est la Gold Coast qui brille de tous ses feux avec une intensité touristique qui rivalise avec les plus grandes villes balnéaires du monde. Dans la région de Surfer Paradise, des édifices de près de 90 étages s'élèvent pour accueillir les nombreux touristes provenant principalement du Japon et de la Chine. D'énormes centres d'achats et boutiques BCBG offrent à ces derniers les griffes des plus grands couturiers ou joailliers. A mi-chemin, ce sont de petites villes de villégiature qui privilégient les sports nautiques: baignade, surf, plongé , snorkling, kyte, surfing et autres. Seulement de se retrouver sur ces immenses plages paradisiaques de sable blanc, bordées d'eau turquoise, à de quoi nous charmer. Contrairement à la Gold Coast, ces endroits sont demeurés des lieux de vacances sobres, offrant un touriste plus familial. A partir de Brisbane jusqu'à Sydney, il n'y a pas de jellyfish vénéneux ce qui contribue à rendre les sports nautiques encore plus agréables. Il en est de même des rivières qui ne sont pas infestées de crocodiles. Le fait de s'être loué une voiture, nous a fait connaître les points de vue spectaculaires de cette côte, d'apprécier ces petites villes et villages et d' échanger avec les habitants dont certains ont une sainte horreur de Sydney à cause de son rythme de vie très rapide et d'une circulation automobile infernale.
dimanche 2 mars 2008
BRISBANE
Ville de 1,500,000 habitants. Elle est la capitale de l'Etat du Queensland. C'est la troisieme ville du pays et elle ne participe pas à la compétition effrénée que se livre Sydney et Melbourne pour la suprématie. Sans tambour ni trompette, elle se développe dans un climat de cordialité avec une population multi-ethnique. Elle est très axée sur les arts et est l'hôte de plusieurs symposiums internationnaux. On la connaît mieux depuis l'exposition universelle de 1988 qui la fit connaître, tout comme Montréal en 1967, sur la scène internationale. Historiquement Brisbane a eu de la difficulté à s'installer. Au début, cette colonie pénitentière a dû renoncer à son projet. Ce n'est qu'au début des années 1840 que des colons européens s'y installèrent et la firent progresser. Ce fut le début de la fin pour les populations indigènes. Ce que nous avons aimé de cette ville tropicale, qui s'est développée dans les méandres de la rivière Brisbane, c'est l'accueil de sa population où il nous a été possible de visiter des lieux très intéressants sans toujours mettre la main dans sa poche. Le bureau touristique fourni gratuitement de l'information sur les circuits pédestres à faire. Les frais d'admission sont inexistants pour les musées, autant de la rive nord que de la rive sud et ils sont tous intéressants. ( QUT Museum, Brisbane City Hall Museum,Queensland Museum, Queensland Art Gallery et plusieurs autres). Autre point fort, c'est que cette ville nous offre aussi bien sur Queenstown Mall que sur la South Bank et ailleurs des boutiques, restos et cafés capable de remplir les besoins des plus exigeants. On ne peut pas parler de cette ville sans oublier les nombreux et beaux parcs ou l' on peut y "pickeniquer" en se servant des BBQ mis ànotre disposition. Pour nous, les parcs de la South Bank intégrés parmi les musées, le Brisbane Performing Art Center et le marché des artisans a été ce que nous avons vu de plus beau. Des plages artificielles y ont été aménagées sur les bords de la Rivière Brisbane avec en arrière plan le "skyline" de cette ville. La végétation tropicale, le sable qu'on y a ajouté donnent à cet endroit un air de Walt Disney en plus beau. Très fréquenté par sa population et les touristes, son entrée gratuite permet aux très jeunes, moins jeunes et les autres de profiter d'une activité de groupe ou familiale. Cette ville offre un service de transport intégré très ingénieux qui permet de se vehiculer partout dans la ville et dans la region. Le city cat, regroupe plusieurs catamarans qui font la navette sur la rivière Briseban de l'Université de Queensland jusqu'à son embouchure sur le Pacifique (port). Les catamarans relient les points stratégiques de la cité et les nombreux points du parcours, tout ceci avec des horaires fréquents et respectés. Une Passe journalière coûte seulement 5.70$ australien par personne et peut-être utilisée le nombre de fois qu'on veut et donne aussi accès à tous les autres transports du système "interlink" (autobus et train). Le ferry nous a permis de découvrir rapidement cette très belle ville.
mardi 26 février 2008
LA GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL
Partis de Cairns à 10h00 sur un catamaran, nous sommes arrivés à une plate-forme marine (ponton)41 km plus loin; à laquelle le navire s'est ancré. De cet endroit, nous avons observé les coraux et les poissons sur un bateau submersible. Les pluies abondantes des derniers jours ont fait en sorte que l'observation dans ce speudo sous-marin n'était pas fameuse. Nous avons mieux observé les coraux et les poissons avec le bateau à fond de verre. Yves a fait du "snorkling" pendant 2 1/2 heures, avec un biologiste marin et 1h30 en solo. Il frôlait les coraux, lui permettant de voir que ces derniers étaient bien vivants et d'apprécier leurs formes et couleurs. Les poissons étaient tout aussi colorés, de grandeurs différentes et très curieux à la vue de cette grosse bébite bleu qu'était Yves (dans sa combinaison de plongée). À cause de la présence de nombreux "jellyfish" très dangereux, Yves a revêtu une combinaison en lycra pour se protéger. Les tortues de mer étaient présentes et il est toujours agréable de constater leur agilité dans l'eau. Le repas servi à bord du bateau était excellent et a rassasié les touristes dont la grande partie était japonaise et chinoise. Les annonces à bord du bateau étaient dans les trois langues. À 16h00, nous avons rebroussé chemin et à 17h30 nous sommes revenus a Cairns très satisfaits de notre journée. Malheureusement, nous n'avions pas acheté de caméra marine.
EXCURSION CAP TRIBULATION
Nous avons fait une excursion de deux jours dans la partie tropicale; à Cap Tribulation. En 1770, le Capitaine James Cook, chargé de cartographier les côtes nord-est de l'Australie, fit naufrage, ce qui l'obligea à y rester plus longtemps que prévu, pendant la réparation du navire. Il appela l'endroit Cap Tribulation, qui veut dire trouble en anglais, ce qui traduisait bien son état d'esprit. Cet endroit très sauvage aujourd'hui, offre à ses visiteurs des plages sabloneuses à perte de vue, bordées de palmiers et arbres tropicaux, des rivières qui s'allongent sur plus de 100km et la fameuse Fôret de Pluie (Humide) offrant une variété d'espèces végétales dont certaines ne se retrouvent qu'ici. Toute cette beauté naturelle n'est pas facilement accessible. A Cap Tribulation, il n'y a pas de téléphone, d'électricité et aucun service publique (aqueduc-égout). Les commercants et le parc national doivent produire eux-mêmes ces services et tout doit être importé. La mer est très dangereuse, puisque durant la saison des pluies (novembre à avril), il y a de nombreux "jellyfish" capables de tuer les plus hardis qui s'aventurent dans ces eaux. Les rivières sont aussi infestées de crocodiles, requins et serpents qui fait qu'il est impossible de s'y baigner. Au cours de notre excursion, nous avons pu observer des crocodiles sur la rivière Daintree. La Fôret de Pluie (humide) recèle aussi de ces prédateurs qu'il faut mieux ne pas rencontrer. Notre nuit dans cette jungle tropicale restera gravée dans nos mémoires. Au Coconut Beach Resort Hotel, nous avons dormi dans un grand pavillon, ouvert de partout, mais équipé de moustiquaires nous protégeant des moustiques, araignées et serpents. Le concert nocturne des résidents de cette fôret nous enchanta.
CAIRNS
Cette ville très touristique de près de 100,000 habitants, du nord du Queensland, est l' hôte de deux attractions reconnues par les Nations-Unis comme héritage mondial.
Il s'agit de la Grande Barrière de Corail et et de la Forêt de Pluie (Humide).
Cette ville est très bien organisée au niveau hôtelier, de la restauration et de ses opérateurs d'excursions. Vous en avez pour tous les goûts et les bourses. Une chose est certaine, vous trouverez ce que vous recherchez dans cette ville très chaude et très humide. La température oscille aux environs 34 degré C. avec un taux
d'humidité élevé, ce qui rend très agréable l'air climatisé. Puisque les eaux de la Mer de Corail sont très dangereuses (jelleyfish), la ville a construit une immense piscine, avec plage de sable et parc public, en bordure de mer, ce qui nous donne
l'impression de se baigner dans l'océan.
C'est dans cette ville que nous avons goûté à la gastronomie locale. Nous avons mangé du kangourou, du crocodile, du dromadaire, l' émeu et des fruits de mer en quantité. Tous ces mets sont succulents, mais nous avons surtout apprécié le kangourou et l' émeu. Le dromadaire était un peu trop coriace.
GRANDE BARRIÈRE DE CORAIL:
Elle s'étend près des côtes sur 1500 km de long et comprend une très grande variété d'espèces de la flore et de la faune. Cette barrière comprend 21,900 "Reefs" individuels et des centaines d'îles de corail et des "cays" qui couvrent 348,000 km carrés. C'est le paradis des plongeurs, "snorkleurs" et observateurs de la vie marine.
FORÊT DE PLUIE (HUMIDE):
Cette forêt primitive remonte à 120 millions d'années et est demeurée inchangée.
Elle est considérée comme un musée de la flore et de la faune et couvre 900 hectares qui s'étendent sur 400 km au nord de Townsville jusqu'au sud de Yorktown.
Les biologistes y découvrent régulièrement des espèces nouvelles et doivent se faire aider d'archéologues, car ils croyaient que certaines espèces découvertes étaient disparues depuis des millions d'années.
Dans cette forêt, on y retrouve des espèces qui existaient uniquement soit en Afrique, en Amérique du Sud, où aux Indes. Cela s'explique par le fait qu'il y a 300 à 400 millions d'années un super continent,le Gondwana, regroupait tous ces continents actuels en plus de l'Antarctique qui s'est séparé après des
boulversements géologiques majeurs.
Par la suite, la dérive des continents, configura ces derniers tels que nous les connaissons aujourd'hui.
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